Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






samedi 20 avril 2013

Photo de la semaine (47) : un peu de soleil et un clin d'oeil

Je suis rentrée, hier, la tête grosse comme une citrouille même si ce n'est pas du tout la saison : je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'ai une sainte horreur de tout ce qui se nomme réunion, car l'efficacité de ces rencontres avoisinent  le zéro et l'infini de Koestler.  Les réunions de tous ordres sont généralement pénibles et celles qui réunissent des littérateurs, jeunes de surcroît, qui n'en finissent pas de goûter le plaisir qu'ils ont encore à s'écouter discourir sont les plus pénibles...

J'ai donc oublié, hier soir, ma «photo de la semaine» que j'avais pourtant prise mercredi.  La voici avec un peu de retard :


Dès que le soleil se pointe, les Montréalais squattent les escaliers se trouvant devant la Place des Arts et le Musée d'art contemporain.  Je n'ai pu inclure ce dernier dans ma photo; il serait vers la gauche.  Compte tenu de mes centres d'intérêt et du plaisir que vous semblez prendre à découvrir Montréal, je crois que je vais nous offrir un grand angle pour mon anniversaire...

Ce quartier de Montréal se développe doucement, car les grands travaux sont au ralenti pendant que nous prenons la mesure de l'ampleur des arnaques dont nous avons fait  les frais en raison de la collusion dans le monde de la construction.  La commissaire France Charbonneau dirige de main de maître la commission qui porte son nom, mais les grands bonzes de la mafia italienne lui donnent du fil à retordre...

Petit clin d’œil aussi à cette avenue McGill que je vous avais montrée sous la neige :



On remarquera que les terrasses ensoleillées ont fait leur réapparition...

Je vous entraîne souvent dans ce coin du Centre-Ville, car la Place Ville-Marie dont je vous ai déjà parlé est le point d'accès pour la Gare centrale de Montréal où je prends mon train de banlieue. Cela n'a vraiment rien à voir avec les RER parisiens, car le train n'est malheureusement pas un moyen de transport privilégié en Amérique du nord. Y avoir accès dans ma région est donc un privilège que j'apprécie.

Cette Place Ville-Marie, immense tour à bureaux, comporte évidemment des aires des restauration et j'ai été agréablement surprise de voir apparaître un nouveau pictogramme qui, je l'espère, se généralisera :



Au Collège  nous avons papier et carton, verres et plastiques et rebuts, mais voilà une excellente idée d'avoir ajouté un espace pour les restes compostables, car les portions nord-américaines que l'on nous sert trop souvent dans les kiosques de restauration rapide finissent souvent, en grande partie, dans les rebuts. Il serait plus simple de résoudre le problème à la source me direz-vous... Cela viendra peut-être.

C'était ma participation à la photo de la semaine, initiative de la désormais célèbre Amartia :