Petits essais en forme de notules

Malraux définit le lecteur par vocation comme celui qui jouit de «la faculté d'éprouver comme présents les chefs-d'oeuvre du passé»...



Je souscris à cette définition et m'attacherai à présenter ici quelques réflexions au fil de mes lectures qui suivent rarement l'actualité littéraire, pour le plaisir de partager découvertes ou, éventuellement, récriminations... . Quoique, la vie étant bien courte, il vaut mieux, dans la mesure du possible, écarter le désagréable lorsque cela, comme il arrive trop rarement, est en notre pouvoir et vouloir.






vendredi 9 novembre 2012

Photo de la semaine (32) : marre je vous dis!



Un peu de couleur et de sérénité!

Nécessité a-b-s-o-l-u-e, car je sens une bouffée non pas de chaleur, quoique...mais de violence!

Vous ne savez pas quoi? Le bon peuple estudiantin de mon Collège a aujourd'hui voté, en Assemblée générale, TROIS JOURS DE GRÈVE les 20, 21 et 22 novembre, en appui au mouvement international pour l'obtention de la gratuité scolaire.

Et qui sait qui va se taper des copies entre les bulles du 31 décembre après avoir sauté le 24?  Car il va falloir les reprendre ces trois jours ou, en tout cas, faire semblant!

Marre, je vous dis et encore... je ne me permets pas d'écrire tout ce qui me traverse l'esprit en ce moment, car les injonctions et autres poursuites ont plu sur la tête des administrations des Cégeps, au printemps dernier, et le WEB demeure une plateforme publique même si nous avons l'impression chaleureuse d'être entre nous.

Je ne vous dirai donc pas tout ce que je pourrais proférer si je m'ouvrais le clapet sans pouvoir le refermer, mais je vais laisser votre imagination folâtrer : vous savez, tous ces petits dessins de poulets embrochés et de couteaux sanguinolents accompagnés de spirales et de points d'exclamation dont les dessinateurs de BD parsèment leurs phylactères en lieu et place d'injures grossières qui tomberaient sous le couperet de la célèbre loi de 1949 qui a longtemps régi les publications pour la jeunesse, faisant en sorte qu'on y retrouve fort peu de femmes, car les contraintes de leur représentation étaient telles que les créateurs préféraient s’abstenir? et bien voilà! Imaginez tous ces petits dessins, rajoutez-en deux ou trois lignes  et vous serez encore loin du compte!

Marre, je vous dis, mais marre!!!

J'en avais oublié de vous renvoyer au blog d'Amartia pour retrouver les autres participants de cette chronique «photo de la semaine».  Mes excuses!!!